«Si tu savais le Don de Dieu» : ces mots pourraient résumer l’expérience spirituelle bouleversante vécue par une personne samedi 7 septembre dernier à Lens. Madeline (prénom d’emprunt, car elle souhaite garder l’anonymat) a accepté de témoigner.
Affectée dans ma santé, j’ai vécu les trois mois d’été alitée. Fin août, j’ai réussi à faire le voyage depuis l’Allemagne du Nord, où je vis actuellement, jusqu’à Crans-Montana en urgence pour m’occuper de mes parents. Mon père a dû être opéré, et j’ai dû accompagner l’entrée de ma mère en EMS. J’ai dû moi-même prendre un rendez-vous chez le docteur de Lens pour mes ennuis de santé. Heureusement, il avait une place le samedi 7 septembre dans la matinée. Comme il ne pouvait pas me voir tout de suite, je décidai d’aller boire un café en attendant. Ne connaissant pas le village, on m’indiqua le chemin pour la boulangerie : «Vous allez tout droit jusqu’au carrefour de la Poste, puis vous tournez à droite».
Des larmes de joie et de paix
Arrivée au carrefour, je me sens irrésistiblement poussée à tourner à gauche, sans savoir où cela me mènerait. Traversant la place des restaurants, je remonte en direction de l’église, que je découvre pour la première fois. Je me sens poussée à entrer. Là je fais des gestes que je n’avais plus fait depuis de nombreuses années, comme prendre de l’eau bénite ou faire le signe de Croix. Puis je suis attirée par la statue de la Vierge Marie à qui j’allume un cierge. Je reste une vingtaine de minutes en prière. D’abondantes larmes coulent de mon visage, remplie d’une paix profonde. Mes larmes ne sont pas de la tristesse, c’était comme si le corps seulement pleurait, je me sens intérieurement lavée, consolée.
«Si tu savais le Don de Dieu»
En sortant de l’église, je remarque une parole écrite au-dessus de l’autel latéral droite que je n’avais pas vue en entrant: «Si tu savais le Don de Dieu». Cette parole me va droit au cœur et m’apaise alors que j’étais angoissée par ma propre santé et submergée par les démarches administratives et matérielles de mes parents. Depuis lors, je vis dans une paix profonde, en réglant les problèmes étape par étape. Je suis remplie de gratitude, de joie et de paix. De plus, l’opération de mon papa s’est bien passée et en ce qui me concerne, mon bilan de santé est bon et je suis, pour l’instant, tirée d’affaires. Ce qui m’est arrivé ce jour-là est un petit «miracle».
Rappelons que le samedi l’Église honore d’une manière particulière Marie, la mère de Dieu. Depuis plusieurs années, une messe mariale est célébrée tous les premiers samedis du mois à 8h00 à Lens, suivie de l’adoration, de la méditation du chapelet et des confessions. Ces dernières ont été particulièrement nombreuses ce premier samedi du mois de septembre, jour du «miracle» expérimenté par Madeline. Rendons grâce à Marie de l’avoir guidée vers elle pour la consoler et la remplir de son amour maternel.
Prochain premier samedi du mois le 5 octobre 2024 à 8h00 à l’église de Lens, suivi d’un café à la salle paroissiale.