Aider les personnes malades ou handicapées qui espèrent, peut-être, une guérison : c’est la démarche d’Alexandre Duc, président des Hospitalières et des hospitaliers de Notre-Dame de Lourdes – Section Chermignon. Il nous parle de son engagement.
Alexandre Duc, 53 ans, marié et père de deux enfants, habite à Noës. Il est instructeur cantonal à la protection civile avec brevet fédéral, et « brancardier » à Lourdes depuis 2012.

Depuis quand êtes-vous engagé parmi les brancardiers ? Qu’est-ce qui vous en a donné l’envie ?
Je suis membre de la section depuis 2012. Mon père a été hospitalier pendant plus de 12 ans. En le voyant partir pour Lourdes, cela m’a donné envie de faire partie de la section de Chermignon, afin de pouvoir me mettre au service des malades. Je me suis rendu trois fois à Lourdes pour le pèlerinage de printemps.
Qu’est-ce qui vous motive actuellement dans un tel engagement ?
Être au service des malades, des personnes en situation de handicap ou pour répondre à d’autres besoins. Donner une partie de mon temps : je me sens ainsi utile parce que, un jour, j’aurai moi aussi besoin des autres.
En quoi consiste votre mission ?
Les membres des Hospitalières et Hospitaliers sont des femmes et des hommes qui s’engagent volontairement et bénévolement à rencontrer, dans l’amitié, chaque malade et à découvrir toujours mieux « le monde de ceux qui souffrent ». Ils participent, à leurs frais, au pèlerinage interdiocésain et, par divers services, rendent le pèlerinage possible aux malades et handicapés. Ils participent aussi à l’encadrement, ils réconfortent et apportent l’aide nécessaire tout au long du pèlerinage.
Qu’est-ce qu’un pèlerinage à Lourdes vous apporte ?
On partage des moments avec des Hospitalières ou Hospitaliers d’autres cantons, ainsi qu’avec des pèlerins et des gens que l’on n’aurait pas l’habitude de rencontrer ailleurs. Sur le plan spirituel, on peut se recueillir, prier pour soi, pour sa famille, ses amis ou avec d’autres personnes, ainsi que pour toutes les personnes qui sont malades, démunies, etc. Une fois que nous nous sommes rendus à Lourdes, nous ressentons chaque année le besoin d’y retourner, et cela est inexplicable. Une force spirituelle nous y pousse ! Cette expérience est difficile à expliquer, car il faut la vivre pour la comprendre.
Votre regard sur la maladie et la vulnérabilité a-t-il changé à travers cet engagement ?
Oui, car cela m’interpelle à chaque fois de savoir la chance que nous avons quand tout va bien et que nous sommes en bonne santé.
Que souhaitez-vous pour votre section de brancardiers, dans une société où l’individualisme prévaut ?
La renforcer avec des forces jeunes, car nous sommes aujourd’hui une section vieillissante et peu de jeunes s’intéressent à faire partie d’une telle société. Il faut continuer à nous faire connaître à travers les deux pèlerinages (printemps et été). Toute personne de bonne volonté peut devenir membre de notre section !
Plus d’infos et contacts sur www.avhod.ch/chermignon/
Et pour en savoir plus sur le pélérinage interdiocésain de Suisse romande à Lourdes : https://pelerinagelourdes.ch/
